Actualité

Rencontre

Le secteur de l’enseignement ittihadi et le secrétariat provincial de l’USFP à Fès organisent un débat ce dimanche à partir de 10 heures au siège régional du parti, AhmedAmine. Cette rencontre verra la participation d’Abdessadek Zghioui, membre du Conseil national et secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement (FDT), de Mohamed Abou Mehdi Hosni, membre du secrétariat national du secteur de l’enseignement ittihadi et Jaouad Chafik, secrétaire provincial du parti à Fès.

L’Afrique, futur eldorado de l’industrie électrique marocaine

Le secteur de l’énergie électrique renoue légèrement avec la croissance. En effet, la production de l’énergie électrique s’est accrue de 0,7%, après un repli de 11,7% au deuxième trimestre et de 3% au premier trimestre 2020, a indiqué la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).  Cette dernière a précisé que compte tenu de ces évolutions, la production s’est repliée de 4,6% à fin septembre 2020, après une performance de +22,3% il y a une année, portée par le recul de la production de l’ONEE de 11,8%, de celle privée de 3,1% et des projets programmés dans le cadre de la loi 13-09 de 3,4%. S’agissant des importations de l’énergie électrique, elles ont augmenté de 33,2% au terme des neuf premiers mois de 2020, au lieu de +55,5% à fin août et -86,8% un an plus tôt, dans un contexte de retrait du volume de l’énergie nette appelée de 1,9%, après -2,4% et +4,7% respectivement. De son côté, la consommation de l’énergie électrique s’est renforcée de 1,1% au troisième trimestre 2020, nourrie d’une hausse des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs, de 2,3%, après un retrait de 22,4% au deuxième trimestre, et de l’énergie adressée aux ménages de 5,2%. Au terme des neuf premiers mois de 2020, la consommation de l’énergie électrique s’est réduite de 2,7%, après une baisse de 4,9% à fin juin 2020 et une hausse de 0,7% à fin septembre 2019. La situation au Maroc ne diverge pas trop de celle qui prévaut actuellement en Afrique. Un état des lieux fortement lié au confinement et au ralentissement de la croissance des économies africaines dépendantes du commerce international. Un récent rapport de la Chambre africaine de l'énergie prévoit, cependant, une augmentation de la production d'électricité sur le continent de 25%, 55% et 141% par rapport à des niveaux de référence de 2020 pour atteindre 1057, 1138 et 2047 TWh d'ici 2025, 2035 et 2040 respectivement. Cela devrait passer à 1.520 TWh en 2030 et à 2.700 TWh en 2040 pour continuer à augmenter entre 4 et 5% par an avant d’atteindre la capacité de 6% par an. « Cette dernière évaluation repose sur le fait que l'Afrique s'efforce de développer de manière progressive l'approvisionnement en électricité et les services énergétiques modernes dans le cadre de l'Agenda 2063 de l'Afrique sur le développement de l'énergie et des infrastructures. Cela garantira que l'expansion de la production dépassera la croissance démographique sur le continent (l'Afrique aura 1,8 et 2,45 milliards de personnes d'ici 2040 et 2050) », précise le rapport. Une aubaine pour l’industrie électrique marocaine. En effet, bien qu’elles ne représentent que 31% de l’ensemble des sociétés du secteur, les activités de fabrication de fils et câbles isolés, ainsi que de matériel de distribution et de commande électrique réalisent 86% des exportations, 79% des investissements, 72% de la production et 65% de la valeur ajoutée de l’industrie électrique. Des entreprises qui ont pu capitaliser une grande expérience depuis le lancement du Programme d’électrification rurale généralisé (PERG) en 1995 et qui a été réalisé en grande partie par des entreprises marocaines avec des produits fabriqués localement. Aujourd’hui, le secteur électrique s’est résolument orienté vers l’extérieur, notamment vers le marché africain, en exportant en particulier l’expérience marocaine en matière d’électrification rurale. A rappeler qu'en 2018, le Maroc a participé à la cérémonie de lancement officiel du marché régional de l’électricité de la CEDEAO – Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et qu’une délégation composée de 100 opérateurs est partie en Afrique à la recherche de marchés notamment en matière d’électrification rurale, production d'énergie, transport et distribution…, en mettant en avant la maturité du secteur de l'électricité au Maroc et l'expérience de notre pays ainsi que le fait que 60% de la population rurale africaine n’a pas accès à l’électricité. Hassan Bentaleb

Bahreïn va ouvrir un Consulat général à Laâyoune

S a Majesté le Roi Mohammed VI a reçu, jeudi, un appel téléphonique de S.M Hamad Ben Issa Al Khalifa, Roi du Royaume de Bahreïn frère, indique un communiqué du Cabinet Royal. Cet appel s'inscrit dans le cadre des relations fraternelles sincères et de l'estime réciproque unissant les deux Souverains et les deux familles Royales, et traduit l'approche de consultation et de coordination permanentes entre les deux leaders ainsi que les relations de coopération fructueuse et de solidarité continue entre les deux pays frères, poursuit la même source. A cette occasion, S.M le Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa a informé S.M le Roi de la décision du Royaume de Bahreïn d'ouvrir un Consulat général dans la ville de Laâyoune, une décision qui fera l'objet de coordination entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. Lors de cet appel, S.M le Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa a salué les décisions prises par S.M le Roi Mohammed VI dans la région d'El Guerguarat, au Sahara marocain, et qui ont abouti à une intervention décisive et efficace pour préserver la paix et la stabilité dans cette partie du territoire marocain, et garantir un flux normal et sécurisé des personnes et des biens entre le Royaume du Maroc et la République Islamique de Mauritanie. S.M le Roi Mohammed VI, poursuit la même source, a exprimé à S.M Hamad Ben Issa Al Khalifa ses vifs remerciements suite à cette importante décision, qui traduit la solidarité continue entre les deux pays frères, ainsi que sa Haute considération pour les positions constantes du Royaume frère de Bahreïn, soutenant l'intégrité territoriale et l'unité nationale du Royaume du Maroc.

La Fédération de Saint Christophe-et-Niévès exprime sa solidarité avec le Maroc

Le gouvernement de Saint-Christophe-et-Niévès a tenu à exprimer "sa solidarité avec le gouvernement marocain alors qu'il continue d'œuvrer pour maintenir sa souveraineté et son intégrité territoriale de manière pacifique dans la zone tampon d'El Guerguarat". Dans une lettre adressée à l'ambassade du Royaume du Maroc à SainteLucie, le gouvernement christophien, à travers son ministère des Affaires étrangères, a ainsi appelé “au dialogue et à une résolution pacifique de cette question en cours”, espérant que "les intrusions illégales cesseront et que la stabilité sera préservée dans la région". Saint-Christophe-et-Niévès vient s'ajouter à Haïti, Grenade, Antigua-etBarbuda et la Dominique, pays des Caraïbes qui ont exprimé leur soutien au Royaume pour ses efforts visant à maintenir la paix dans la région d’El Guerguarat.  

La Côte d'Ivoire réitère son appui aux initiatives du Souverain

Alassane Ouattara adresse une lettre à S.M Mohammed VI  Le Président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a assuré S.M le Roi Mohammed VI de la solidarité et du plein soutien de son pays aux initiatives du Souverain, visant à mobiliser davantage le Secrétaire général des Nations unies en faveur du strict respect du statut de la zone tampon d'El Guerguarat. Dans une lettre adressée au Souverain, Alassane Ouattara a salué la grande retenue dont a fait preuve le Maroc face aux provocations manifestes du Polisario "que nous sommes unanimes à condamner". "Mon pays, au regard de la coopération et des relations bilatérales remarquables qui nous unissent, accueille, avec gravité, la rupture des arrangements pertinents garantis par le Conseil de sécurité des Nations unies, et dénonce l'attitude unilatérale du front Polisario qui pourrait contrarier durablement le processus politique, obtenu au sein de cet organe des Nations unies", a écrit le Président ivoirien. "Votre réaction traduit le respect que vous accordez, en toutes circonstances, aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi que votre foi dans une solution définitive à la question d'ensemble de la région, dans le cadre de l'Organisation mondiale", a ajouté Alassane Ouattara, tout en se réjouissant du rétablissement pacifique de l'ordre dans la zone d'El Guerguarat.

Khalid Ait Taleb : Des vaccins “Made in Morocco ” vont approvisionner l'Afrique subsaharienne et le Maghreb

Le Maroc ambitionne d’atteindre une autosuffisance dans la production de toustypes de vaccins et d’assurer l’approvisionnement de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb, a souligné le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb. Dans un entretien accordé à l’agence de presse russe Sputnik, M. Ait Taleb a affirmé que le Maroc ambitionne de devenir un producteur de vaccins en tous genres avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger. Cette usine va permettre de développer des vaccins «Made in Morocco» et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins, a dit le ministre. '’Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, nous commençons déjà la production de nos vaccins’’, a t-il ajouté. S’agissant de la campagne de vaccination anti-covid-19, il a affirmé que «nous faisons de notre mieux pour qu’elle débute à la mi-décembre’’. "Notre souhait est qu’elle soit très courte –ne dépassant pas les trois mois–, qu’elle touche 80% des plus de 18 ans –la population à risque en premier–, et qu’elle offre une vaccination large pour un retour à la normalité le plus tôt possible, soit l’année prochaine’’, a ajouté le ministre. « Si l’on arrive à atteindre ce seuil (de 80%), même s’il y a des cas de contamination, le virus disparaîtra automatiquement de manière spontanée. Ainsi, on va pouvoir se libérer de cette crise qui impacte fortement l’économie et tous les autres secteurs qui sont en souffrance actuellement», a assuré le ministre. Il a, par ailleurs, indiqué que pour la première fois de son histoire, le Maroc participe à des essais vaccinaux multicentriques, affirmant que c’est surtout un transfert d’expertise et un acquis pour le pays. Khalid Ait Taleb a en outre indiqué qu’au Maroc, ‘’nous sommes dans une gestion proactive et anticipative et donc nous avons diversifié les sources d’approvisionnement’’. Le vaccin aujourd’hui est une denrée rare et la capacité de production est limitée pour satisfaire les besoins du monde entier, a-t-il ajouté, notant qu’il ne faut pas non plusse cantonner seulement à un type de vaccin, parce que chaque sérum offre un type d’immunité particulière et le mélange des immunités permet d’atteindre une immunité de groupe assez rapidement. Pendant les négociations, a poursuivi le ministre, nous avons ciblé plusieurs firmes et avons, à la fin, opté pour le laboratoire chinois Sinopharm et le groupe britannico-suédois Astrazeneca. "Les essais cliniques de leurs vaccins sont très probants. Si tout va bien, on aura les premiers arrivages d’ici à décembre. Pour les autres laboratoires, les négociations sont toujours en cours", a indiqué Khalid Ait Taleb. Pour le vaccin russe Spoutnik-V, il a indiqué qu’il compte discuter de cette question avec son homologue russe la semaine prochaine.

Nasser Bourita : La Politique européenne de voisinage est plus que nécessaire au regard du contexte de crise pandémique

"La Politique européenne de voisinage (PEV) est plus que nécessaire, au regard du contexte de la crise pandémique que nous vivons", a affirmé, jeudi, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita. Dans son allocution à l'occasion de la Conférence ministérielle "UE-Voisinage Sud, pour une association rénovée", il a indiqué que laCovid-19 a interpellé le concept de voisinage, a donné un autre sens au concept de sécurité et a démontré des fragilités, mais a aussi révélé des opportunités à exploiter ensemble. Après 17 ans de mise en œuvre, la PEV garde toute sa pertinence stratégique, a-t-il relevé, soulignant qu'elle est pertinente dans son esprit, celui de proposer à ces différents voisins des chemins partenariaux différenciés, pertinente dans sa méthode, puisqu'elle mobilise une palette d’instruments et de programmes selon des modalités nouvelles, et pertinente dans son acquis, celui de faire converger sous son chapitre des pays différents. Ainsi, l'acquis de la PEV se matérialise par un dialogue politique institutionnalisé, avec plus de 30milliards € investis entre 2003 et 2020, à travers des modes d’appui diversifiés, parfois complexes mais toujours adaptés, une coopération sectorielle structurée et un accès ouvert sur les agences et programmes, a noté le ministre. Toutefois, les 17 ans de la PEV ont montré quelques limites à surmonter, a-t-il relevé, notant que sur la finalité, elle n’a pas déployé une offre suffisamment féconde pour réduire l’écart de développement entre les deux rives. "La richesse produite au Sud est 13 fois inférieure qu’au Nord, et l’écart des niveaux de vie est de presque 1 à 5", a fait observer Nasser Bourita. "Sur la méthode, la PEV a fini par ériger en plafond ce qui pourrait être, pour certains – dont mon pays – un niveau planché de coopération", a-t-il soutenu, ajoutant que sur la démarche, l'apport des instruments financiers est resté limité. La PEV doit transcender la logique financière pure, a suggéré Nasser Bourita, ajoutant qu'une PEV rénovée gagnerait à disposer d’instruments flexibles, adaptés à l’engagement de chaque partenaire et à ses priorités. Il a également plaidé pour une plus grande implication du Sud dans le +decision shaping+ le concernant, à l’instar des membres de l’Espace économique européen. S'agissant du Maroc, il a indiqué que l’Union européenne est une évidence géostratégique. "Sa Majesté le Roi Mohammed VI est fin connaisseur de l’UE, de ses mécanismes et de son Partenariat avec le Maroc. Le Souverain nous a fixé un cap, qui est notre doctrine", a-t-il souligné. Fort de son Statut avancé, le Maroc a fait, avec l’UE, le choix de recapitaliser les relations autour d’un partenariat global, a assuré Nasser Bourita, affirmant que "nous sommes décidés à optimiser l’opportunité que constitue la révision de la PEV, pour aller ensemble sur des terrains d’avenir, comme les transitions jumelles – digitale et verte – à travers la conclusion de Pactes Vert et Numérique". Le ministre a également évoqué "la recherche et l’innovation dans le domaine de la santé, afin de constituer un rempart contre de futures crises".  

Rencontre

Rencontre

Le secrétariat provincial de l'USFP à Fès et l'Organisation socialiste des femmes ittihadies (OSFI) organisent une rencontre sur "La parité, un prélude pour une société d'égalité et de démocratie". Cette rencontre, prévue ce soir à partir de 17h30 au siège régional siège régional “Ahmed Amine” du parti, verra les interventions de Hayat Andichi, connue pour être active dans le domaine des droits des femmes, Khaddouj Slassi, membre du collectif "Al Mounassafa daba", Batoul El Khayti,membre de l'OSFI etJawadChafik, secrétaire provincial du parti à Fès.

Le reclassement de l’aviculture comme activité agricole salué par les professionnels du secteur

Le projet de loi de Finances (PLF) au titre de l’exercice 2021 prévoit, dans sa version adoptée par la Chambre des représentants, le reclassement de l’aviculture comme activité agricole. Une mesure tant attendue et revendiquée, depuis plusieurs années, par les professionnels de ce secteur. Arrivé à point nommé pour donner une lueur d’espoir aux aviculteurs pour une relance post-coronavirus prometteuse, cet amendement de l’article 46 du Code général des impôts vise à considérer l’élevage de volaille en tant que production animale tout comme l’élevage des bovins, ovins, caprins et camélidés. Il permettra ainsi aux éleveurs de volaille de bénéficier du régime fiscal agricole qui prévoit une série d’incitations à même de promouvoir davantage la compétitivité de ce secteur qui constitue un levier essentiel pour la préservation de l’emploi, notamment en milieu rural, rapporte la MAP. “Le reclassement du secteur avicole comme activité agricole est une revendication que la profession réclame depuis 1995, date de création de notre Fédération”, a affirmé Chawki Jerrari, directeur de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (FISA), dans une déclaration à la MAP, se félicitant des efforts déployés par la Fédération et ses associations membres dans ce sens. “Au-delà des aspects fiscaux, c’est une question de principe”, a-til estimé, expliquant que les éleveurs de volaille devraient effectivement être classés dans le secteur de l’agriculture, puisqu’ils exercent leur activité en milieu rural et subissent, par conséquent, les mêmes contraintes et aléas auxquelsfont face lesfermes agricoles. Rappelant que le Maroc était le seul pays à considérer l’aviculture comme activité de commerce de gros, M. Jerrari a souligné que ce reclassement sera bénéfique pour les éleveurs dans la mesure où la fiscalité de l’agriculture est plus avantageuse que celle appliquée aux secteurs industriel et commercial. La fiscalité agricole est plus favorable dans la mesure où elle prévoit notamment un impôt sur les sociétés(IS) de 20% pour les exploitants qui réalisent un chiffre d’affaires (CA) supérieur ou égal à cinq millions de dirhams (MDH), a-t-il noté, ajoutant que les exploitants dont le CA est inférieur à 5 MDH sont exonérés de cet impôt. Cet amendement est intervenu après une série de réunions et de concertations de la FISA, l’Association nationale des producteurs des viandes de volailles(APV) et l’Association nationale des producteurs d’œufs de consommation (ANPO) avec les groupes parlementaires pour les convaincre d’adopter ce reclassement de l’élevage de volaille. Pour ce faire, la Fédération s’est appuyée sur les dispositions du décret n° 2-63-265 du 19 hijja 1384 (21 avril 1965) approuvant la nomenclature marocaine des activités économiques, qui a été abrogé par le décret n° 2-97-876 du 17 ramadan 1419 (5 janvier 1999) approuvant la nomenclature marocaine des activités économiques. Ces dispositions ont, en effet, classé l’élevage de volaille dansla liste dessecteurs qui incluent l’agriculture, la pêche et l’exploitation forestière, etc. D’ailleurs, les revenus générés par les aviculteurs proviennent des cycles de production exercés dans des fermes agricoles pour avoir la viande de volaille et les œufs. Ces cycles sont naturels et ne font l’objet d’aucune transformation à l’aide de machines industrielles. La crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19) a contribué à l’effondrement de l’essentiel de la demande provenant de l’écosystème entourant l’aviculture (restauration, hôtellerie, événementiel, etc), plaçant le secteur dans une situation délicate. La chute de la demande s’est systématiquement traduite par une diminution considérable de l’offre, ce qui a engendré une hausse spectaculaire des prix, avant de s’orienter à la baisse. “Nous nous attendions à une baisse des prix durant la deuxième quinzaine du mois de novembre. Les aviculteurs ont repris leurs activités de production et aujourd’hui, le prix du poulet varie entre 11 DH et 11,5 DH”, a fait savoir M. Jerrari. Et de poursuivre: “Nous sommes en train de revenir à des prix très bas. Si ça reste à ce niveau, les professionnels vont pouvoirs’en sortir avec les moindres dégâts. Par contre, la situation serait catastrophique en cas d’un retour à des prix de 6 à 7 DH”. S’agissant de la relance post-coronavirus du secteur, M. Jerrari a relevé qu’elle dépend de l’offre et de la demande. “Nous sommes dans un marché libre. Tant que les mesures sanitaires sont appliquées, la demande devrait rester faible”, a-t-il expliqué. A en croire les chiffres de la FISA, le secteur avicole moderne a produit, en 2019, 732.000 tonnes de viandes de volaille et 6,1 milliards d’œufs de consommation, réalisant un chiffre d’affaire de 32,5 milliards de dirhams (MMDH) avec 160.000 emplois directs et 370.000 emplois indirects. Côté consommation, les viandes de volaille ont atteint 22,1 kg/hab/an, tandis que les œufs 195 unités/hab/an. S’agissant du secteur avicole traditionnel, il a produit 50.000 tonnes de viandes de volaille et 800 millions œufs de consommation.

Bank Of Africa enregistre un RNPG en recul au troisième trimestre

Le résultat net part du groupe (RNPG) de Bank Of Africa (BOA) s’est établi à 1,24 milliard de dirhams (MMDH) à fin septembre 2020, en baisse de 16% par rapport à la même période un an auparavant. Cette baisse résulte notamment de la contribution au Fonds Covid-19 pour un montant de 1 MMDH et de la politique de provisionnement pour renforcer la couverture des risques, a expliqué BOA dans un communiqué. S’agissant du produit net bancaire (PNB), il a connu une légère hausse de 1% pour le groupe et de 0,8% pour la banque SA, de même pour l’encours des créances à la clientèle qui se sont élevés de 7,8% pour la Banque SA et 3,2% pour le Groupe. Le résultat net de la banque a, pour sa part, chuté de 12% à 965 millions de dirhams (MDH)- hors don- au 3ème trimestre 2020 contre 1.093 MDH en septembre 2019, relève la même source qui note qu’en incluant l’impact du don, le résultat net social a baissé de -55% à 492 MDH. En ce qui concerne le résultat brut d’exploitation, il a progressé de 9,31% -hors don- pour le Groupe et de 7,31% pour la Banque SA, ajoute la même source. En outre, BOA a affiché une optimisation des charges générales d’exploitation -hors don- qui s’inscrivent en baisse de -5,84% pour le Groupe, soit un coefficient d’exploitation de 54,2%, et de -7,04% pour la Banque à fin septembre 2020. Par ailleurs, BOA a fait savoir que les résultats ont été impactés par la hausse significative du coût du risque de 82% à 2.567 MMDH en consolidé et de 61,5% à 1.090 MMDH en social à fin septembre 2020.

Les précipitations font le bonheur des agriculteurs

Les précipitations font le bonheur des agriculteurs

Depuis mercredi, les adeptes du Brushing vivent un véritable cauchemar, contrairement aux acteurs du secteur agricole (14% du PIB) qui ne pouvaient rêver mieux. A l’évidence, le ciel a choisi son camp. Il a ouvert ses vannes pour le plus grand bonheur de ces derniers et des graines semées dans les terres agricoles labourées du Royaume, et ce jusqu’à dimanche. Labourées mais sans pour autant être irriguées. C’est ce qui définit la majorité de la superficie agricole utile du pays et la rend si tributaire de la pluviométrie tout comme le fait que les céréales d’automne (blé tendre, blé dur et orge) occupent 5 millions d’hectares en moyenne, soit plus de 55% de la SAU. Une superficie approximativement estimée à 8.700.000 hectares, dont la majorité, donc non irriguée est surtout caractérisée à 70% par les petites exploitations. Autrement dit, les précipitations ont été de tout temps fébrilement attendues, encore plus ces dernières années à cause des effets du réchauffement climatique qui se font de plus en plus pesants dans le pays. «Ces précipitations ne pouvaient pas mieux tomber. On en avait vraiment besoin », se réjouit Chafiki Saoudi, agriculteur de père en fils dans la région de Béni Mellal. Une région dont les flancs de montagne ont été labourés la semaine dernière par de petits agriculteurs. Bon leur en a pris. Pour ceux qui sont à la traîne, ces pluies leur permettront tout de même de labourer leurs terres beaucoup plus facilement à défaut de pouvoir en profiter pleinement. Plus à l'ouest, dans la région de Safi, ces pluies ont été également accueillies par un grand ouf de soulagement. Et pour cause, selon Houmadis Abdellatif, un agriculteur, «la région est désormais considérée comme semi-aride. Les précipitations s’y font rares. Il faut attendre en moyenne 5 ans pour avoir des précipitations à la hauteur des enjeux économiques et sociaux du secteur agricole dans la région», nous explique-t-il. Puis de poursuivre : « Dans l’ensemble, le rendu agricole de l’année précédente était très faible. La majorité des agriculteurs de la région n’ont même pas réussi à récupérer des graines à semer, à cause d’une pluviométrie en dessous des attentes et des besoins des cultures ». Au vrai, les précipitations actuelles sont un bon début, mais pas une finalité. Elles sont insuffisantes. «Dans l’idéal, il nous faudrait des précipitations fréquentes et espacées d’ici à janvier à raison de 30 à 40 mm par séquence», espère Houmadis Abdellatif. Même si au fond, il n’y croit plus tellement. A tel point qu’il a changé son fusil d’épaule. Fini les cultures céréalières. Il s’est converti dans l’oléiculture et les arbres de figuier, conscient de la problématique du réchauffement climatique qui transforme la région de Safi doucement mais sûrement en une région aride. «Les oliviers et figuiers sont des cultures moins consommatrices d’eau, et dont le rendement est moins tributaire des pluies. Le coût annuel d’un olivier est de l’ordre de 30 DH seulement, irrigation et entretien compris», argue-t-il. D’ailleurs, dans une dizaine d’années, notre interlocuteur nous explique qu’il ne serait pas surprenant que, dans cette région connue pour la culture céréalière, «l’ensemble des agriculteurs délaissent les céréales pour les arbres fruitiers et notamment les oliviers. L’Etat pousse dans ce sens à travers des subventions et des aides accordées à ceux qui envisageraient cette reconversion». Mais d’un autre côté, il concède que, quoi qu’il en soit, «les précipitations actuelles seront bénéfiques, ne serait-ce que pour le cheptel dans une région où l’élevage représente la principale source de revenus des agriculteurs. «Lors de la précédente campagne agricole, le prix du bétail a dégringolé non seulement à cause du manque de pluie mais aussi en raison de la crise sanitaire. Aujourd’hui, grâce à cette pluie, d’ici un mois, les animaux d’élevage pourront manger à leur fin sans mettre financièrement dans le rouge les éleveurs contrairement aux années précédentes lors desquelles plusieurs d’entre eux ont dû vendre leur bétail car ils n’avaient plus les moyens de l’entretenir». Installé à quelques kilomètres du barrage de Bin El Ouidan, Chafiki Saoudi nous fait remarquer qu’il ne «faut pas négliger l’importance des précipitations actuelles pour les barrages et les puits ». En effet, ces averses, couplées à des températures en baisse, résulteront sur un enneigement sur les hauteurs et cimes du grand Atlas. De quoi alimenter les sources, les fleuves et, par ricochet, les barrages. La semaine dernière, les réserves totales ne dépassaient pas les 5.549,4 Mm³. Soit un taux de remplissage de l’ordre de 35,6%, loin des 46% enregistrés l’année dernière à cette même période. Chady Chaabi

L'autre pandémie à combattre

L'autre pandémie à combattre

Acause de la crise sanitaire actuelle, il y a tant de sujets importants qui sont passés, à tort, au second plan. La violence conjugale en est le parfait exemple. Le 25 novembre, ça vous dit quelque chose ? En temps normal, cette Journée internationale consacrée à l'élimination de la violence à l'égard des femmes aurait certainement fait la une des journaux. Mais à l’ère du nouveau coronavirus, elle a été éclipsée par les annonces concernant le lancement des différentes campagnes de vaccination, aux quatre coins du monde comme au Maroc. Pourtant, le sujet mérite une plus grande attention dans un pays où une femme sur deux affirme avoir été victime de violence physique ou psychologique. D’autant qu’au rythme où vont les choses, les violences conjugales, qu’elles soient physiques ou psychologiques, survivront malheureusement au Sars-Cov2. Prenant l’actualité à contre-pied, le Haut-commissariat au plan s’est penché sur cette problématique et y a consacré une étude mettant en lumière le pan financier d’une affreuse réalité. Ainsi, le HCP nous explique, et ce n’est certainement pas le scoop du siècle, que les violences conjugales ont un coût financier non négligeable. En effet, comme vous vous en doutez, des charges supplémentaires se greffent au budget du ménage où la violence conjugale sévit. Ce qui impacterait, par ricochet, inévitablement le niveau de vie des femmes ou de leurs ménages. Des coûts supplémentaires dont on pourrait citer le recours aux soins de santé, que ce soit de la part de la victime ou de son partenaire, et parfois même les deux. Mais aussi le recours « aux services judiciaires en cas de poursuite, destruction ou endommagement de biens, déplacement, hébergement» comme l’explique le Haut-commissariat au plan. Plus en détail, d’après l'organisme chargé de la production, de l'analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, parmi les victimes ayant eu des problèmes de santé suite à l’incident de violence physique le plus grave subi au cours des 12 derniers mois, 48% ont fait appel à au moins un prestataire de service de santé. Elles sont 40% à y faire appel suite à une violence sexuelle. Par ailleurs, et aussi incroyable que cela puisse paraître, il y a encore des personnes qui violentent les femmes dans les lieux publics. C’est à croire que le nouveau coronavirus a choisi mal ses victimes. En tout cas, les femmes violentées dans l’espace public ayant eu des problèmes de santé et qui ont eu recours aux prestations médicales sont de l’ordre de 60% en cas de violence physique et 20% en cas de violence sexuelle. En outre, on apprend que pas moins de 7% des femmes victimes de violence physique et 2% de violence sexuelle dans le cadre conjugal ont déposé une plainte ou ont engagé des actions judiciaires suite à l’incident le plus grave de ces deux types de violence. Des proportions multipliées une fois qu’il s’agit de violence dans un cadre hors conjugal (22% et 3,3% respectivement). Et ce n’est pas tout. « Plus de 9% des femmes victimes de violence conjugale ont vu des biens personnels du ménage détruits ou endommagés suite à l’incident de violence physique, qualifié de plus grave, dont 37,5% des victimes ont dû les remplacer ou les réparer », révèle le HCP. Cette étude fondée sur les résultats de l’enquête nationale sur la violence à l’égard des femmes et des hommes (2019), que l’on doit au HCP, et qui a été réalisée entre février et juillet 2019, avec l’appui d’ONU Femme au Maroc, a pris pour cible la population de filles et de femmes âgées de 15 à 74 ans ayant déclaré avoir eu des expériences de violence physique et/ou sexuelle au cours des 12 derniers mois. Elle souligne également que dans le cadre conjugal, 25% parmi les victimes de violence physique et 10% parmi les victimes de violence sexuelle ont souffert de blessures ou de problèmes psychologiques suite à l’incident de violence physique ou sexuelle le plus grave vécu au cours des 12 derniers mois. En chiffres, les troubles d’ordre psychologique sont de l’ordre de 60,2% suite à la violence physique et 79% suite à la violence sexuelle. Les sentiments de nervosité, de frustration et d’anxiété (24% en cas de violence physique et 18% en cas de violence sexuelle), les troubles du sommeil (16% et 17%), et une sensation de fatigue permanente (15% et 16%) en sont les principales incarnations. S’agissant des violences physiques, les femmes violentées « présentent des égratignures et ecchymoses (52,2%), des entorses et dislocations (11,2%), des incisions profondes et blessures graves (5,5%), des blessures au tympan ou aux yeux (5%), des fractures ou fissurations des os (5,2%), des cassures des dents (4,9%) », avance le Haut-commissariat au plan, avant d’ajouter que dans le cadre des violences sexuelles « les victimes souffrent surtout de blessures et déchirures au niveau des organes génitaux (13,6%), d’hémorragies (11,7%), de maladies sexuellement transmissibles (9%), de blessures et ecchymoses (6,6%) ainsi que de grossesses non désirées (3,5%) ». C.E

S.M le Roi Mohammed VI se recueille sur la tombe de S.M Hassan II

S.M le Roi Mohammed VI se recueille sur la tombe de S.M Hassan II

S a Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al-Mouminine, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid,s'est recueilli, mercredi 9 RabiiII 1442 de l'Hégire, correspondant au 25 novembre 2020, sur la tombe de S.M le Roi Hassan II, et ce à l'occasion du 22ème anniversaire de la disparition du regretté Souverain, que Dieu l'entoure de son infinie miséricorde. Dans le cadre du respect par S.M le Roi des mesures préventives prises pour lutter contre la propagation de la pandémie du coronavirus, le Souverain a bien voulu commémorer cet anniversaire dans un cadre privé.