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Bank Al-Maghrib (BAM) devrait maintenir inchangé son taux directeur à 1,5% lors de son prochain Conseil du 21 juin, a estimé CDG Capital Insight dans son "Flash pré-Conseil de Bank Al-Maghrib".
"Nous pensons qu’il est plus probable que le Conseil de Bank Al-Maghrib maintienne le taux directeur inchangé au niveau de 1,5% lors de ce prochain Conseil, et ce compte tenu de l’origine des tensions inflationnistes, notamment importée et alimentaire frais, limitant ainsi l’effet d’une action restrictive de la politique monétaire sur la maîtrise de l’inflation et les conditions de relance post-crise Covid19, qui restent fragiles et entourées d’incertitudes", a souligné CDG Capital Insight.
CDG Capital Insight a également fait savoir que quatre faits majeurs caractérisent le comportement des sphères monétaire, financière et réelle de l’économie nationale, depuis la tenue du dernier Conseil de Bank Al-Maghrib en mars 2022, en l’occurrence un creusement du déficit de la liquidité du secteur bancaire sous l’effet d’une baisse des avoirs officiels de réserve conjuguée à un fort accroissement de la monnaie fiduciaire, rapporte la MAP.
La note a aussi fait part d'un fort dérapage à la hausse de l’inflation et de l’inflation sous-jacente à des niveaux historiquement élevés. Toutefois, ces tensions inflationnistes émanent de la composante importée et d’un choc d’offre sur l’alimentation frais, avec une demande des ménages en ralentissement et un accroissement des crédits à la consommation largement en-dessous des niveaux historiques. Il s'agit, en outre, d'une transmission toujours incomplète des deux baisses du taux directeur de 2020 vers certains taux débiteurs, particulièrement ceux associés aux crédits à l’équipement et à la consommation des ménages, avec une faible reprise des crédits aux entreprises non financières, particulièrement ceux destinés à l’équipement.
Aussi, la note a fait état d'un fort ralentissement prévu de la croissance économique en 2022 sous l’effet d’une baisse importante prévue du PIB agricole en résultat du mauvais déroulement de la campagne agricole 2021-2022 et d’un léger recul de la croissance non agricole compte tenu de la forte hausse des prix des matières premières, des demi-produits et de l’énergie conjuguée à la dissipation de l’effet de base généré par la crise Covid-19 en 2021.
Par ailleurs, ce conseil intervient dans un contexte national et international très difficile marqué principalement par la montée en puissance de l’inflation à des niveaux historiquement élevés et le fort ralentissement prévu de la croissance économique en 2022 en liaison principalement avec le mauvais déroulement de la saison agricole 2021/2022, a fait remarquer la même source.
"Nous pensons qu’il est plus probable que le Conseil de Bank Al-Maghrib maintienne le taux directeur inchangé au niveau de 1,5% lors de ce prochain Conseil, et ce compte tenu de l’origine des tensions inflationnistes, notamment importée et alimentaire frais, limitant ainsi l’effet d’une action restrictive de la politique monétaire sur la maîtrise de l’inflation et les conditions de relance post-crise Covid19, qui restent fragiles et entourées d’incertitudes", a souligné CDG Capital Insight.
CDG Capital Insight a également fait savoir que quatre faits majeurs caractérisent le comportement des sphères monétaire, financière et réelle de l’économie nationale, depuis la tenue du dernier Conseil de Bank Al-Maghrib en mars 2022, en l’occurrence un creusement du déficit de la liquidité du secteur bancaire sous l’effet d’une baisse des avoirs officiels de réserve conjuguée à un fort accroissement de la monnaie fiduciaire, rapporte la MAP.
La note a aussi fait part d'un fort dérapage à la hausse de l’inflation et de l’inflation sous-jacente à des niveaux historiquement élevés. Toutefois, ces tensions inflationnistes émanent de la composante importée et d’un choc d’offre sur l’alimentation frais, avec une demande des ménages en ralentissement et un accroissement des crédits à la consommation largement en-dessous des niveaux historiques. Il s'agit, en outre, d'une transmission toujours incomplète des deux baisses du taux directeur de 2020 vers certains taux débiteurs, particulièrement ceux associés aux crédits à l’équipement et à la consommation des ménages, avec une faible reprise des crédits aux entreprises non financières, particulièrement ceux destinés à l’équipement.
Aussi, la note a fait état d'un fort ralentissement prévu de la croissance économique en 2022 sous l’effet d’une baisse importante prévue du PIB agricole en résultat du mauvais déroulement de la campagne agricole 2021-2022 et d’un léger recul de la croissance non agricole compte tenu de la forte hausse des prix des matières premières, des demi-produits et de l’énergie conjuguée à la dissipation de l’effet de base généré par la crise Covid-19 en 2021.
Par ailleurs, ce conseil intervient dans un contexte national et international très difficile marqué principalement par la montée en puissance de l’inflation à des niveaux historiquement élevés et le fort ralentissement prévu de la croissance économique en 2022 en liaison principalement avec le mauvais déroulement de la saison agricole 2021/2022, a fait remarquer la même source.