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Le rideau est tombé, samedi soir sur l'émouvante pièce théâtrale "La Femme au colt 45", de son metteur en scène Nabyl Lahlou, jouée du 14 au 17 juillet au théâtre Mohammed V, avec en vedette la comédienne Sophia Hadi.
L'imaginaire créatif et l'amour pour les planches de Nabyl ont distingué cette représentation "singulière" d'un texte écrit par l'écrivaine française, Marie Redonnet, qui a été de 2000 à 2004 chargée de mission pour le livre à l'ambassade de France à Rabat, outre une mise en scène porteuse de passion artistique dans les veines et qui fascine par sa touche artistique, marquant d'un sceau le grand retour de la comédie théâtrale après une longue hibernation.
Sophia Hadi, pour sa part, s’est fendue dans le rôle utopique de Lora Sander, une comédienne célèbre qui décide de fuir la guerre, munie d’un colt 45 légué par son père et qu’elle maniait avec aisance. Sa vie devenue impossible, elle prend le chemin de l'exil et se heurte à la réalité de la cruauté de la vie avec ses atrocités. "La Femme au colt 45" devait avoir lieu en 2020, une semaine avant le confinement, a expliqué Sophia Hadi dans une déclaration à la MAP, confiant sa grande satisfaction et son émotion de voir la pièce revivre grâce à cette représentation théâtrale.
Ayant une semaine pour préparer et finir la mise en scène, "ce n’est que maintenant que je peux apprivoiser le personnage de Lora, qui m’habite", a-t-elle dit.
Pendant près d’un an, le personnage l’a accompagné pour le perdre et ensuite le ramener vers elle et le re-perdre, à cause des restrictions liées à la Covid-19, notamment la fermeture des théâtres, a-t-elle expliqué. Sophia a précisé que l’espoir de la réouverture des théâtres a maintenu la flamme de son personnage qui l’habitait. "Réellement c’est sur scène qu’on commence à vivre et à faire vivre le personnage avec l'expérience de l'émotion", s’est-elle amusée à dire.
Lançant un appel à tous les amoureux du théâtre pour soutenir cet art et aux jeunes pour y assister, Sophia Hadi a fait savoir que "La Femme au colt 45" regroupe un riche mélange de genres artistiques, notamment la musique, l'image et le montage vidéo, ce qui est une moderne approche permettant à la jeunesse de s'y retrouver. "Ce soir, c'est la dernière représentation avant une prochaine. Lora Sander va sommeiller et il va falloir la réveiller souvent pour la maintenir en vie et c'est ce qui est dur et frustrant, mais c'est un grand bonheur d'avoir pu la proposer et la faire vivre devant le public malgré la difficulté de la conjoncture actuelle liée à la pandémie", a dit la comédienne.
Concernant la réaction chaleureuse du public face à cette œuvre, la comédienne de talent a estimé que sa satisfaction était d’avoir du plaisir et de le procurer au public qui, grâce à cette pièce, a pu découvrir une mise en scène magnifiquement réalisée.
L’œuvre fascinante de Marie Redonnet, artistiquement adaptée par Lahlou, qui a fait une apparition furtive sur scène mais bien remarquée par le public, offre aux spectateurs une bouffée d'imaginaire puissant, qui prône la liberté, enrobée d'un accent italien magnifiquement manié par la comédienne Sophia Hadi.
Un monologue poignant, accompagné d'images et une musique qui invite le spectateur à s'imprégner des codes et de l'esthétique de cette œuvre théâtrale, porté par la voix profonde de la comédienne et le plonge dans les rouages des rudes épreuves et de l'abîme d'une souffrance féminine.
L'imaginaire créatif et l'amour pour les planches de Nabyl ont distingué cette représentation "singulière" d'un texte écrit par l'écrivaine française, Marie Redonnet, qui a été de 2000 à 2004 chargée de mission pour le livre à l'ambassade de France à Rabat, outre une mise en scène porteuse de passion artistique dans les veines et qui fascine par sa touche artistique, marquant d'un sceau le grand retour de la comédie théâtrale après une longue hibernation.
Sophia Hadi, pour sa part, s’est fendue dans le rôle utopique de Lora Sander, une comédienne célèbre qui décide de fuir la guerre, munie d’un colt 45 légué par son père et qu’elle maniait avec aisance. Sa vie devenue impossible, elle prend le chemin de l'exil et se heurte à la réalité de la cruauté de la vie avec ses atrocités. "La Femme au colt 45" devait avoir lieu en 2020, une semaine avant le confinement, a expliqué Sophia Hadi dans une déclaration à la MAP, confiant sa grande satisfaction et son émotion de voir la pièce revivre grâce à cette représentation théâtrale.
Ayant une semaine pour préparer et finir la mise en scène, "ce n’est que maintenant que je peux apprivoiser le personnage de Lora, qui m’habite", a-t-elle dit.
Pendant près d’un an, le personnage l’a accompagné pour le perdre et ensuite le ramener vers elle et le re-perdre, à cause des restrictions liées à la Covid-19, notamment la fermeture des théâtres, a-t-elle expliqué. Sophia a précisé que l’espoir de la réouverture des théâtres a maintenu la flamme de son personnage qui l’habitait. "Réellement c’est sur scène qu’on commence à vivre et à faire vivre le personnage avec l'expérience de l'émotion", s’est-elle amusée à dire.
Lançant un appel à tous les amoureux du théâtre pour soutenir cet art et aux jeunes pour y assister, Sophia Hadi a fait savoir que "La Femme au colt 45" regroupe un riche mélange de genres artistiques, notamment la musique, l'image et le montage vidéo, ce qui est une moderne approche permettant à la jeunesse de s'y retrouver. "Ce soir, c'est la dernière représentation avant une prochaine. Lora Sander va sommeiller et il va falloir la réveiller souvent pour la maintenir en vie et c'est ce qui est dur et frustrant, mais c'est un grand bonheur d'avoir pu la proposer et la faire vivre devant le public malgré la difficulté de la conjoncture actuelle liée à la pandémie", a dit la comédienne.
Concernant la réaction chaleureuse du public face à cette œuvre, la comédienne de talent a estimé que sa satisfaction était d’avoir du plaisir et de le procurer au public qui, grâce à cette pièce, a pu découvrir une mise en scène magnifiquement réalisée.
L’œuvre fascinante de Marie Redonnet, artistiquement adaptée par Lahlou, qui a fait une apparition furtive sur scène mais bien remarquée par le public, offre aux spectateurs une bouffée d'imaginaire puissant, qui prône la liberté, enrobée d'un accent italien magnifiquement manié par la comédienne Sophia Hadi.
Un monologue poignant, accompagné d'images et une musique qui invite le spectateur à s'imprégner des codes et de l'esthétique de cette œuvre théâtrale, porté par la voix profonde de la comédienne et le plonge dans les rouages des rudes épreuves et de l'abîme d'une souffrance féminine.