le referendum contre le referendum illégal de la Constitution de Jovenel Moise a lieu dimanche, un taux de participation des « électeurs » sans appel . – que soit désormais abandonnée l’idée de cette comédie de mauvais goût a venir en juin !
Des journalistes, de jeunes professionnels, des religieux, des entrepreneurs et des personnalités politiques sont descendus dans la rue aux côtés de centaines de milliers de manifestants. Une véritable marée humaine.
Dimanche Des milliers d’Haïtiens ont manifesté dimanche dans les rues de Port-au-Prince pour exiger la démission du président du pays, Jovenel Moise, qu’ils accusent d’essayer d’instaurer une dictature.
Des journalistes, de jeunes professionnels, des militants politiques et des personnalités politiques sont descendus dans la rue aux côtés des manifestants.
« Un combat est toujours un combat, épée en main, j’avance. Déjà en guerre, je dois me battre », scandaient les manifestants sous un soleil de plomb.
Les manifestants ont répondu à l’appel des organisations chrétiennes et de la société civile, qui se disent déterminées à empêcher l’instauration « de toute dictature » dans le pays, le plus pauvre du continent américain.
« Respect de la Constitution de 1987 », « A bas (le Premier ministre) Jouthe Joseph – voleur et kidnappeur », « Les journalistes ne sont pas des bandits », pouvaient être lus sur les banderoles portées par les participants à la marche massive.
La manifestation a débuté au Carrefour de l’Aéroport, aujourd’hui surnommé Carrefour de la Résistance, où des milliers de personnes de différents horizons se sont jointes à la manifestation.
En cours de route, la foule a augmenté de façon exponentielle, tout en étant acclamée par les fanfares.
L’opposition et différents secteurs exigent que le président quitte immédiatement le pouvoir pour faire place à une « transition », considérant que sa période légitime au pouvoir a expiré le 7 février, jour où Moise a dénoncé que l’opposition et un groupe de juges préparaient un coup d’État.
Au jour du 7 février 2021, l’opposition a nommé le juge Joseph Mécène Jean Louis comme « président intérimaire » et le gouvernement a réagi en révoquant les juges impliqués dans le présumé complot, une décision controversée car la constitution consacre l’inviolabilité des juges.
Depuis lors, des manifestations quotidiennes de l’opposition ont eu lieu à Port-au-Prince.
En pleine crise politique, Moïse promeut un référendum [NDLR: referendum bidon] pour voter sur la nouvelle Constitution, un projet qui n’a pas le soutien de l’opposition.
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