Une marée humaine sans fin exige dimanche le retrait du dictateur Jovenel Moise du Palais National et plus question de referendum constitutionnel avec un individu du genre instaurant la voyoucratie, la fédération des gangs, la corruption institutionnalisée en Haïti.
A la mi-journée du dimanche, le nombre d’Haïtiens dans la rue pour dénoncer l’imposition d’une dictature dans le pays se chiffrait déjà dans les dizaines de milliers.
Dimanche 28 février 2021 ((rezonodwes.com))–« Le mandat de Jovenel Moise est terminé depuis le 7 février 2021« , a réaffirmé l’ancien sénateur Steven Benoît qui participe dimanche matin à côté de son collègue Patrice Dumont, à une méga-manifestation rassemblant des dizaines de milliers de citoyens venus dire non à la dictature.
« Nous allons apprendre à Hélène La Lime à compter et lui dire haut et fort que les haitiens rejettent Jovenel Moise dont le mandat a pris fin depuis le 7 février 2021 », ont déclaré Dumont et Benoît manifestant le désir d’en finir avec le régime PHTK, le fédérateur des gangs G9, principaux responsables des actes de kidnapping endeuillant et appauvrissant de nombreuses familles haïtiennes.
« C’est la bataille du 18 novembre qui se joue dimanche dans les rues de Port-au-Prince« , a souligné le sénateur Dumont se mettant en tête qu’à l’issue de cette méga manifestation, la communauté internationale finira par comprendre que Jovenel Moise n’est plus crédible et ne jouit d’aucune légitimité pour continuer de l’imposer à la tête de l’Etat d’Haïti.
« L’Eglise a parlé« , pouvons-lire sur les t-shirts des manifestants dont l’un a exhorté l’ambassadrice des Etats-Unis à jouer carte sur table.
Par ailleurs, d’autres figures de proue qui ont gagné dimanche la rue, telles le Dr. Reginald Boulos, les pasteurs Gérald Bataille et Forges, le sénateur Kelly Bastien, ont lancé des messages qui sont allés dans le même sens. « Non à la dictature, Oui au respect de l’article 134-2 de la Constitution« , ont-ils soutenu.
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