Jovenel Moise fait le clown aux Gonaives pendant que les États-Unis haussent le ton et condamnent ses actions « autoritaires », info relayée par le site de la présidence dominicaine

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EE. UU. sube el tono con Haití y condena las acciones “autoritarias” de Moise.

Alors que le président de facto Jovenel Moise, continue de faire les soulouqueries et mercredi après-midi encore aux Gonaives, en faisant distribuer bien avant son arrivée quelque centaines de gourdes à des personnes vulnérables, – corruption oblige – afin de démontrer une certaine virginité populaire qu’il a longtemps perdue, la présidence de la République prend plaisir à reproduire sur son site, un texte d’information démontrant la grogne de Washington face à son régime fasciste et corrompu.

Julie Chung du Département d’Etat a évoqué la révocation controversée de trois juges de la Cour de cassation, accusés la semaine dernière par le président haïtien de préparer un coup d’État. Ce qui est absolument FAUX.

Jeudi 18 février 2021 ((rezonodwes.com))–L’ambassade des Etats-Unis à Port-au-Prince a posté mercredi une série de tweets de Julie Chung, sous-secrétaire adjointe du Bureau des affaires de l’hémisphère occidental du Département d’Etat américain, dans lesquels Washington condamne pour la première fois le président de facto Jovenel Moise, au milieu de la grave crise institutionnelle avec les juges de la Cassation et l’opposition.

« Je suis alarmé par les récentes actions autoritaires et antidémocratiques, depuis la cessation unilatérale des fonctions et la nomination des juges de la Cour de cassation jusqu’aux attaques contre les journalistes« , a déclaré Chung.

La responsable au Département d’Etat a souligné que les Etats-Unis « ne resteront pas silencieux lorsque les institutions démocratiques et la société civile sont attaquées. »

« Nous condamnons toutes les tentatives visant à saper la démocratie par la violence, la suppression des libertés civiles ou l’intimidation« , a-t-elle précisé.

Elle a également exhorté toutes les parties à la crise haïtienne à s’engager à organiser le plus rapidement possible les élections législatives reportées de 2019, mais sans tenir compte de la constitution d’un organisme électoral illégal et formé uniquement d’hommes et de femmes acquis à la cause du régime dictatorial de Jovenel Moise. Des élections biaisées dès le départ.

La Constitution haïtienne empêche la révocation des juges de la Haute Cour, comme l’a fait Moise quelques heures après que l’opposition ait annoncé qu’elle ne reconnaissait pas l’autorité du président et ait nommé le juge Joseph Mécène Jean Louis, l’un des trois révoqués, comme « président intérimaire ».

M. Moise a l’intention d’organiser un référendum en avril prochain pour approuver une nouvelle Constitution, puis, en septembre, d’organiser les élections législatives reportées de 2019 et les élections présidentielles, auxquelles il ne pourra pas se présenter.

Cependant, l’opposition et des secteurs de la société civile s’opposent à ces plans pré-fabriqués pour la perpétuation du régime néo-duvalieriste et exigent que le président de facto quitte immédiatement le pouvoir pour faire place à une « transition », capable de restaurer la fierté du citoyen haitien avec le combat réel contre la corruption et la fédération des gangs G9 pro-Jovenel Moise.

Le Texte original est reproduit sur le site officiel de la présidence de la République Dominicaine.

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