Express

/sites/default/files/imported_articles_images/node__11661.jpg

«World Food Poland» : Du 5 au 7 avril en Pologne

Le Centre de promotion des exportations (Cepex) mènera une mission à la huitième édition du Salon «World Food Poland», qui se tiendra, du 5 au 7 avril 2022, à Warszawskie Centrum Expo XXI, en Pologne.

Une délégation d’entreprises tunisiennes prendra part à cette mission dans le cadre de la réalisation du Programme national des foires et expositions à l’étranger au titre de l’année 2022.

En effet, le «World Food Poland» est le plus grand salon international de l’alimentation et des boissons à Varsovie. Il accueille près de 300 exposants et 7.000 visiteurs de 25 pays, selon le Cepex.

Le salon représente, ainsi, un point de rencontres avec les acteurs de l’industrie agroalimentaire, à savoir exposants polonais et étrangers, chaînes de distribution, grossistes, détaillants et professionnels de l’Horeca.

Une opportunité pour les produits tunisiens ayant les certifications aux normes européennes peut s’offrir afin de positionner l’offre tunisienne potentiellement exportable sur le marché (fruits et légumes frais : agrumes, dattes, grenadines… produits ethniques : dattes, huile d’olive, tomates séchées…), a-t-on ajouté. Cette exposition porte sur sept secteurs. Il s’agit de l’alimentation et boissons (épiceries, fruits et légumes, huile, confiserie, boissons, viande, produits laitiers), Nutra Food (compléments alimentaires, produits utilisés en médecine naturelle, de cosmétique naturelle, d’additifs alimentaires fonctionnels)… et EcoFood (produits alimentaires biologiques, produits sans gluten, boissons bio…).

Il s’agit aussi, des ingrédients (matières premières et ingrédients alimentaires), vins et spiritueux, FoodTec (équipements et machines) et chaîne du froid (chaînes d’approvisionnement du froid).

Selon Elyes Jouini : Le FMI est notre seul choix

Intervenu sur les ondes d’une radio privée, l’ancien ministre des Finances, Elyès Jouini avance : «La Tunisie n’a pas d’autre choix à l’heure actuelle que de s’adresser au Fonds monétaire international pour financer le budget. La situation dans laquelle se trouve le pays aujourd’hui ne permet pas la recherche d’autres solutions, et le FMI est le seul moyen qui s’offre à nous pour financer notre budget de manière rapide». Pour lui, la situation actuelle en Tunisie ne permet pas un financement direct auprès des bailleurs de fonds internationaux, d’autant plus qu’ils vont imposer des taux d’intérêt élevés.

M.Jouini précise que les dépenses annuelles de l’Etat sont supérieures à ses revenus, et qu’il n’est donc pas possible de continuer dans cette voie. «D’autres solutions doivent être trouvées, notamment la pression sur les dépenses et l’économie des ressources. La Tunisie est tenue de rembourser 2 milliards de dollars de ses dettes au cours de l’année 2022 et 3 milliards de dollars au cours de l’année prochaine».

Sur un autre plan, l’ancien ministre assure que l’Etat a la capacité de payer les salaires et le retard accusé n’a été que pour des raisons organisationnelles. Il faut trouver un consensus entre le gouvernement et la partie sociale pour un programme de réforme conforme à l’intérêt du pays. Il a également précisé que le Fonds monétaire exige que le gouvernement tunisien présente un programme clair qui bénéficie du consensus des parties prenantes. S’asseoir à la table du dialogue et soulever toutes les questions qui n’ont pas été relevées au cours de la dernière décennie est la solution immédiate qui peut déboucher sur un nouveau modèle économique et sur de nouvelles résolutions.

L’article Express est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.