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Les Etats-Unis ont manifesté mercredi une certaine impatience face à l'absence de réponse de l'Iran sur une possible rencontre directe pour lancer le processus de sauvetage de l'accord sur le nucléaire iranien. "Notre patience a des limites!", a lancé le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price à des journalistes qui lui demandaient combien de temps l'offre américaine de dialogue resterait sur la table. Il a estimé que le retour à "des contraintes vérifiables et permanentes sur le programme nucléaire iranien" était "un défi urgent". Le gouvernement de Joe Biden a dit il y a six jours qu'il acceptait une invitation des Européens à une future réunion informelle avec l'Iran et les autres signataires de l'accord de 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique (Allemagne, Chine, France, Royaume-Uni et Russie). Mais depuis, les autorités iraniennes n'ont pas répondu. "Nous attendons de savoir quelle sera la réponse de l'Iran à l'invitation européenne", a dit pour sa part la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.
L'ex-président américain Donald Trump a retiré en 2018 les Etats-Unis de cet accord international, estimant qu'il était insuffisant. Il a dans la foulée rétabli toutes les sanctions américaines qui avaient été levées en échange des restrictions imposées au programme nucléaire iranien. De son côté,Téhéran a commencé à s'affranchir de ses engagements nucléaires pour protester contre les mesures punitives de Washington, et exige leur levée pour revenir dans les clous. Joe Biden a lui promis de revenir dans l'accord de 2015 "si" l'Iran respecte à nouveau ses engagements. Le "séquençage" des décisions de chaque pays doit être, dans l'esprit des Etats-Unis, l'objet de ce dialogue direct avec l'Iran. Le gouvernement américain refuse jusqu'ici d'évoquer d'éventuels gestes de bonne volonté préalables à une rencontre avec les autorités iraniennes. "Le détail de ce qui pourrait être sur la table à l'avenir, on veut en discuter, avec nos partenaires, dans le contexte de l'offre" de "discussions avec les Iraniens", a insisté Ned Price. Il a par ailleurs refusé de conditionner le retour dans l'accord de 2015 à la libération par la République islamique de ressortissants américains "injustement détenus". "Nous n'avons pas de priorité plus importante que leur retour", a-t-il assuré. Pour autant, "nous ne voulons pas lier leur sort à un problème qui est complexe, difficile, et qui peut s'étirer sur le long terme", a-t-il ajouté. Plusieurs ténors républicains ont appelé Joe Biden à ne pas revenir dans l'accord sans avoir obtenu la libération de ces détenus.
L'ex-président américain Donald Trump a retiré en 2018 les Etats-Unis de cet accord international, estimant qu'il était insuffisant. Il a dans la foulée rétabli toutes les sanctions américaines qui avaient été levées en échange des restrictions imposées au programme nucléaire iranien. De son côté,Téhéran a commencé à s'affranchir de ses engagements nucléaires pour protester contre les mesures punitives de Washington, et exige leur levée pour revenir dans les clous. Joe Biden a lui promis de revenir dans l'accord de 2015 "si" l'Iran respecte à nouveau ses engagements. Le "séquençage" des décisions de chaque pays doit être, dans l'esprit des Etats-Unis, l'objet de ce dialogue direct avec l'Iran. Le gouvernement américain refuse jusqu'ici d'évoquer d'éventuels gestes de bonne volonté préalables à une rencontre avec les autorités iraniennes. "Le détail de ce qui pourrait être sur la table à l'avenir, on veut en discuter, avec nos partenaires, dans le contexte de l'offre" de "discussions avec les Iraniens", a insisté Ned Price. Il a par ailleurs refusé de conditionner le retour dans l'accord de 2015 à la libération par la République islamique de ressortissants américains "injustement détenus". "Nous n'avons pas de priorité plus importante que leur retour", a-t-il assuré. Pour autant, "nous ne voulons pas lier leur sort à un problème qui est complexe, difficile, et qui peut s'étirer sur le long terme", a-t-il ajouté. Plusieurs ténors républicains ont appelé Joe Biden à ne pas revenir dans l'accord sans avoir obtenu la libération de ces détenus.