/sites/default/files/imported_articles_images/node__7990.jpg
Original Publisher
Original Article
1 million de doses livrées par Sinopharm au Maroc
Les études se succèdent et se ressemblent, confirmant ainsi l’efficacité du vaccin développé par AstraZeneca. Après les experts de l’Organisation mondiale de la santé qui ont pris la défense du remède anti-Covid-19 concocté par le laboratoire anglo-suédois, c’est maintenant autour des scientifiques britanniques de confirmer son efficacité. Publiées lundi dernier, deux études apportent la preuve que les programmes britanniques de vaccination de masse contre la Covid-19 sont efficaces. Et pour cause, ils contribuent à réduire le taux d’admission à l’hôpital en cas de contamination. La transmission du virus ayant également diminué.
Eviter les hospitalisations
Si la campagne de vaccination outre-manche s’appuie sur les vaccins Pfizer-BioNTech et Oxford-AstraZeneca, c’est ce dernier qui aurait les meilleurs résultats. Lesdites études démontrent qu’une seule dose du vaccin d’AstraZeneca ou de Pfizer permet d’éviter la plupart des hospitalisations liées au Covid-19. Aziz Sheikh, professeur à l’université d’Edimbourg, corrobore : “Les deux vaccins fonctionnent très bien. Et les résultats du vaccin d’AstraZeneca en particulier représentent le signal le plus fort à ce jour concernant l’efficacité du vaccin”.
Toujours d’après Aziz Sheikh, cité dans un article du “New York Times”, “quatre semaines après l’injection de la dose initiale, les vaccins Pfizer et AstraZeneca réduisent le risque d’hospitalisation respectivement jusqu’à 85% et 94%”, a-t-il précisé. Certes, ces données préliminaires n’ont pas encore été examinées par des scientifiques indépendants, mais elles invitent à l'optimisme, d’autant que le variant britannique du nouveau coronavirus est caractérisé par sa grande contagiosité.
Une bonne nouvelle pour un pays comme le Maroc. Un vaccin, deux stratégies
Le Royaume a lancé une campagne de vaccination censée immuniser 30 millions de Marocains et dont l'épine dorsale sont les vaccins Sinopharm, et surtout AstraZeneca. Sauf qu’à la différence du Royaume-Uni, la stratégie des autorités sanitaires marocaines consiste à utiliser les doses de vaccins disponibles pour une immunité complète, soit en injectant deux doses. Cette stratégie répond à d’éventuels soucis en termes d’approvisionnement.
En revanche, la Grande-Bretagne a délibérément pris la décision de retarder l'administration des deuxièmes doses des vaccins Pfizer et AstraZeneca jusqu'à trois mois après les premières doses. Elle a donc fait le choix d’offrir à plus de personnes une protection partielle, répondant ainsi à l’appel des scientifiques du gouvernement britannique, afin d'empêcher le virus de se propager à des groupes vulnérables et de causer parfois des maladies graves et la mort. Une stratégie qui comporte malgré tout un risque. “Nous devons maintenant comprendre la durée de cette protection pour une dose du vaccin», a averti Arne Akbar, professeur à l'Université de Londres et président de la British Society for Immunology, alerté par l’hospitalisation ou pis, le décès de certaines personnes vaccinées. Ce qui laisse penser au Dr Mary Ramsay, responsable de la vaccination au sein du Public Health England, l’organisme de santé britannique, que “la protection n’est donc pas totale”.
Livraison par Sinopharm d’un million de doses
Cette zone d’ombre plaide donc en faveur de la stratégie vaccinale adoptée par les autorités sanitaires marocaines, au même titre que le choix d’AstraZeneca, moins cher que les vaccins de Pfizer et Moderna, et surtout moins dispendieux en termes de logistique puisqu’il peut être expédié et stocké dans des réfrigérateurs normaux. Ce n’est donc pas surprenant si la campagne de vaccination dans le Royaume se déroule sans accroc. Jusqu’à mercredi soir, 2.911.635 personnes ont reçu la première dose, tandis que la seconde dose de Sinopharm a été injectée à 37.310 citoyens. Sinopharm aurait d’ailleurs livré 1 million de doses au Maroc. Au total, 8 millions de doses du vaccin anti-Covid ont été reçues jusqu’à présent. 2 millions du laboratoire d’Etat chinois CNBG Sinopharm sur les 40 millions commandés et 6 millionssur 20, du Serum Institut of India, fabricant en sous licence du vaccin d’AstraZeneca. 8 millions de doses qui serviront à vacciner 4 millions de personnes, dont les plus de 60 ans et les porteurs de maladies chroniques, qui profitent de l’élargissement des cibles de la campagne de vaccination.
C.E
Eviter les hospitalisations
Si la campagne de vaccination outre-manche s’appuie sur les vaccins Pfizer-BioNTech et Oxford-AstraZeneca, c’est ce dernier qui aurait les meilleurs résultats. Lesdites études démontrent qu’une seule dose du vaccin d’AstraZeneca ou de Pfizer permet d’éviter la plupart des hospitalisations liées au Covid-19. Aziz Sheikh, professeur à l’université d’Edimbourg, corrobore : “Les deux vaccins fonctionnent très bien. Et les résultats du vaccin d’AstraZeneca en particulier représentent le signal le plus fort à ce jour concernant l’efficacité du vaccin”.
Toujours d’après Aziz Sheikh, cité dans un article du “New York Times”, “quatre semaines après l’injection de la dose initiale, les vaccins Pfizer et AstraZeneca réduisent le risque d’hospitalisation respectivement jusqu’à 85% et 94%”, a-t-il précisé. Certes, ces données préliminaires n’ont pas encore été examinées par des scientifiques indépendants, mais elles invitent à l'optimisme, d’autant que le variant britannique du nouveau coronavirus est caractérisé par sa grande contagiosité.
Une bonne nouvelle pour un pays comme le Maroc. Un vaccin, deux stratégies
Le Royaume a lancé une campagne de vaccination censée immuniser 30 millions de Marocains et dont l'épine dorsale sont les vaccins Sinopharm, et surtout AstraZeneca. Sauf qu’à la différence du Royaume-Uni, la stratégie des autorités sanitaires marocaines consiste à utiliser les doses de vaccins disponibles pour une immunité complète, soit en injectant deux doses. Cette stratégie répond à d’éventuels soucis en termes d’approvisionnement.
En revanche, la Grande-Bretagne a délibérément pris la décision de retarder l'administration des deuxièmes doses des vaccins Pfizer et AstraZeneca jusqu'à trois mois après les premières doses. Elle a donc fait le choix d’offrir à plus de personnes une protection partielle, répondant ainsi à l’appel des scientifiques du gouvernement britannique, afin d'empêcher le virus de se propager à des groupes vulnérables et de causer parfois des maladies graves et la mort. Une stratégie qui comporte malgré tout un risque. “Nous devons maintenant comprendre la durée de cette protection pour une dose du vaccin», a averti Arne Akbar, professeur à l'Université de Londres et président de la British Society for Immunology, alerté par l’hospitalisation ou pis, le décès de certaines personnes vaccinées. Ce qui laisse penser au Dr Mary Ramsay, responsable de la vaccination au sein du Public Health England, l’organisme de santé britannique, que “la protection n’est donc pas totale”.
Livraison par Sinopharm d’un million de doses
Cette zone d’ombre plaide donc en faveur de la stratégie vaccinale adoptée par les autorités sanitaires marocaines, au même titre que le choix d’AstraZeneca, moins cher que les vaccins de Pfizer et Moderna, et surtout moins dispendieux en termes de logistique puisqu’il peut être expédié et stocké dans des réfrigérateurs normaux. Ce n’est donc pas surprenant si la campagne de vaccination dans le Royaume se déroule sans accroc. Jusqu’à mercredi soir, 2.911.635 personnes ont reçu la première dose, tandis que la seconde dose de Sinopharm a été injectée à 37.310 citoyens. Sinopharm aurait d’ailleurs livré 1 million de doses au Maroc. Au total, 8 millions de doses du vaccin anti-Covid ont été reçues jusqu’à présent. 2 millions du laboratoire d’Etat chinois CNBG Sinopharm sur les 40 millions commandés et 6 millionssur 20, du Serum Institut of India, fabricant en sous licence du vaccin d’AstraZeneca. 8 millions de doses qui serviront à vacciner 4 millions de personnes, dont les plus de 60 ans et les porteurs de maladies chroniques, qui profitent de l’élargissement des cibles de la campagne de vaccination.
C.E