Les abus et violations des droits humains en Haïti, sous le régime dictatorial de Jovenel Moise, en rébellion avec la loi et la Constitution, depuis le 7 février 2021, seront largement débattus. Le Conseil examinera près d’une centaine de rapports présentés par des experts des droits de l’homme et autres organes d’enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l’homme dans près de cinquante pays.
Pour ce qui concerne le Myanmar, le Conseil entendra, le 11 mars, un compte rendu oral du Secrétaire général sur les opérations de l’ONU dans ce pays alors que les Haïtiens crèvent sous une dictature en gestation, depuis le 7 février 2021, qui envoie en taule des dizaines d’opposants politiques.
Nicolas Maduro, dont le pays fait partie des 47 nations-membres, sera l’un des présidents qui interviendront à l’ouverture de la 46e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies le 22 février. Plaidera-t-il la cause d’Haïti ?
Mercredi 17 février 2021 ((rezonodwes.com))–
Le Conseil des droits de l’homme tiendra sa quarante-sixième session ordinaire du 22 février au 23 mars 2021 dans la Salle des Assemblées du Palais des Nations à Genève. En raison des restrictions imposées par la COVID-19, les débats se dérouleront essentiellement de manière virtuelle.
La session s’ouvrira le lundi 22 février à 9 heures, sous la présidence de Mme Nazhat Shameem Khan, Représentante permanente des Fidji auprès de l’Office des Nations Unies à Genève. Des allocutions seront prononcées à cette occasion par le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres; le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Volkan Bozkir ; la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet; ainsi que le Chef du Département fédéral des affaires étrangères de la Suisse, M. Ignazio Cassis.
Durant un peu plus de quatre semaines de session, le Conseil examinera près d’une centaine de rapports présentés par des experts des droits de l’homme et autres organes d’enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l’homme dans près de cinquante pays. Au total, le Conseil tiendra plus d’une trentaine de débats interactifs avec des titulaires de mandats.
Cette session commencera par un débat de haut niveau auquel prendront part, du lundi 22 au mercredi 24 février, des hauts dignitaires représentant plus de 130 pays, qui traiteront de questions relatives aux droits de l’homme ayant un intérêt particulier pour leur pays ou qui suscitent leur préoccupation.
Mme Bachelet présentera une mise à jour sur les activités du Haut-Commissariat le jeudi 25 février – s’agissant notamment des travaux du Haut-Commissariat aux droits de l’homme au Guatemala, en Colombie et au Honduras – ainsi que plusieurs rapports établis par elle-même et par le Secrétaire général. Ces présentations seront suivies par un débat général, qui devrait se poursuivre le lendemain.
Pendant la session, le Conseil prévoit de tenir plusieurs débats thématiques. Le premier, le lundi 15 février, portera sur la lutte contre le racisme et la discrimination vingt ans après l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban. La réunion-débat biennale de haut niveau sur la question de la peine de mort se tiendra le mardi 16 février et portera sur la question de savoir si l’application de cette peine a un effet dissuasif et permet de réduire la taux de criminalité. Une autre réunion, le 26 février, sera consacrée au rôle de la réduction de la pauvreté dans la promotion et la protection des droits de l’homme.
Quant au débat annuel sur les droits des personnes handicapées, qui se tiendra le 5 mars, il portera cette année sur la pratique des sports dans le contexte de l’article 30 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées.
Enfin, le lundi 1er mars, le débat annuel d’une journée sur les droits de l’enfant aura pour thème « Les droits de l’enfant et les objectifs de développement durable ». Le même jour, le Conseil sera saisi du rapport de la Rapporteuse spéciale sur la vente et l’exploitation sexuelle d’enfants. À noter que, s’agissant toujours des droits de l’enfant, le Conseil examinera, les 8 et 9 mars, les rapports des Représentantes spéciales du Secrétaire général chargées, respectivement, de la question des enfants et des conflits armés, et de la question de la violence contre les enfants.
S’agissant des situations de pays, le Conseil examinera, le 24 février, des rapports de la Haute-Commissaire sur le Territoire palestinien occupé, sur Sri Lanka et sur le Nicaragua. Il sera saisi, le même jour, d’une mise à jour du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Érythrée.
Le 25 février, le Conseil examinera, à l’occasion d’un dialogue élargi, le rapport écrit complet de la Haute-Commissaire sur la situation des droits de l’homme au Bélarus avant, pendant et après l’élection présidentielle de 2020.
Au titre du point de l’ordre du jour consacré aux situations des droits de l’homme qui requièrent son attention, le Conseil sera saisi du rapport du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en Iran (9 mars). Il examinera également les rapports de la Commission d’enquête sur le Burundi (10 mars), de la Commission sur les droits de l’homme au Soudan du Sud (10 mars) et de la Commission d’enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne (11 mars).
- Haïti
- l'Afghanistan
- l'Argentine
- Bahamas
- le Bangladesh
- le Burkina
- le Burundi
- le Cameroun
- la République Centrale Africaine
- Cuba
- la France
- le Gabon
- le Guatemala
- le Honduras
- l'Iran
- l'Afrique du Sud
- l'Ukraine
- l'Uruguay
- la Suisse
- la Syrie
- le Malawi
- le Mali
- le Nicaragua
- le Pakistan
- le Panama
- le Sri Lanka
- le Togo
- le Venezuela
- les Maldives
- les Philippines
- Myanmar