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Le milieu lyonnais
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p class=”fig-paragraph”>Le milieu lyonnais a été impérial ce soir. Pour leur première rencontre en duo, Maxence Caqueret et Tanguy Ndombele ont montré une complémentarité épatante. Le premier, dans son style tout en sobriété, n’a eu cesse de gratter des ballons dans l’entrejeu. Et une fois ballon au pied, il a très souvent fait le bon choix, avec Toko Ekambi en partenaire privilégié pour ses ouvertures (15e, 30e). De son côté, Ndombele s’est rappelé au bon souvenir du Groupama Stadium. Le milieu prêté par Tottenham a multiplié les bonbons techniques, sans rechigner à un bel abattage défensif. En témoigne son tacle sur Kluivert, suivi d’un sublime extérieur du pied pour lancer Moussa Dembele (19e). En deuxième période, lorsque les sorties niçoises se faisaient encore plus rares, c’est Paqueta qui prenait le relais offensivement. Avec plusieurs petits ponts et ouvertures lumineuses, le Brésilien a étrillé la défense des Aiglons. Il manque une reprise en lisière de surface qui aurait paraphé la prestation majuscule du triangle de l’entrejeu lyonnais (89e). Mais même sans ça, Lyon a prouvé ce soir qu’il disposait peut-être du meilleur milieu de terrain de Ligue 1.
Moussa Dembele, la renaissance
L’OL a-t-il retrouvé le Moussa Dembele pour lequel il avait offert 20 millions au Celtic ? Après son entrée fracassante face à l’OM, le Français a été de nouveau décisif ce soir. Dès la cinquième minute, c’est lui qui s’empare du ballon pour tirer le penalty concédé par Kluivert. Il rate sa première tentative mais a une deuxième chance puisque Benitez n’était pas sur sa ligne. Le buteur ne tremble pas deux fois. Il ajuste du même côté le portier niçois, avec une frappe plus puissante et mieux placée. Il se montre de nouveau décisif, en offrant le deuxième but à Karl Toko-Ekambi (voir ci-dessous). Entre-temps, l’avant-centre a régalé dans un registre qu’on lui connaissait moins, tout en technique. En témoigne sa roulette pour se défaire du pressing. Souvent décrié pour ses lacunes balle au pied, l’attaquant a répondu présent. Et surtout, il a déjà fait trembler les filets 8 fois cette saison.
Toko-Ekambi, mangeur d’espaces
De retour de la CAN, Karl Toko-Ekambi a montré son meilleur visage. Celui d’un joueur qui avale les espaces sur son côté, qui repique sans cesse dans l’axe et propose toujours des solutions avec ses appels ingénieux. Sur son côté gauche, il a inlassablement exploité sa vitesse face à un Daniliuc en perdition. Il est récompensé par le deuxième but lyonnais. Après une frappe de Faivre, le ballon arrive sur Moussa Dembele, à gauche de la surface. Le buteur lève la tête et sert sur un plateau son partenaire au second poteau. Toko n’a plus qu’à pousser le ballon dans les buts vides. Et à marquer 12e but toutes compétitions confondues. Il sort en même temps que son acolyte français, sous les applaudissements et les chants d’un Groupama Stadium conquis.
<h2 class="fig-body-heading" id="flops"><strong>FLOPS</strong></h2>
Delort a eu tout faux
Faire une liste de tout ce qu’a loupé Andy Delort ce soir paraît compliqué tant il a été transparent. L’Algérien – qui n’est pas sorti du match – n’a jamais été trouvé par ses coéquipiers. Et les rares fois où il a eu des ballons intéressants à négocier, il les a gâchés. En témoigne ce 3 contre 3 où il s’emmêle les pinceaux et perd le ballon (12e). Ou lorsque, dans la même situation, il assure mal une passe vers Gouiri et grille une des rares cartouches azuréennes (17e). Symbole de son match, il refuse une frappe alors qu’il est seul dans la surface et qu’il a tout l’espace pour enrouler (45e). Le Fennec préfère tenter une passe hasardeuse pour Gouiri dans une forêt de jambes alors qu’il a déjà tenté bien plus compliqué que ça. Sa seconde période est du même acabit, à l’exception qu’il a encore moins de ballons.
Galtier s’est trompé
Le technicien niçois avait décidé de reconduire la même équipe que celle qui a surclassé Marseille en début de semaine. Seuls changements : les retours de Benitez et Lemina, en lieu et place de Bulka et Rosario. Si le premier a tenu son rôle avec des parades décisives, le second n’a jamais semblé rentrer dans son match. Plus globalement, c’est toute l’animation offensive mais défensive (voir ci-dessous) qui a failli ce soir. En voulant trop jouer sur les qualités de contre de son équipe «Galette» a oublié qu’il fallait plus que simplement dégager à la récupération. Pourtant, les rares fois où ils se sont projetés, notamment par Kluivert, les Niçois ont créé quelques déséquilibres. Mais ces offensives étaient bien trop éparses et les Aiglons n’ont jamais trouvé de solutions au pressing adverse étouffant.
Les latéraux niçois débordés