Première historique, première ratée et retrouvailles rancunières : ce qu’il fallait (aussi) retenir du week-end sportif

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Oui, le Paris-Saint-Germain a perdu son premier match de Ligue 1 cette saison contre Rennes (2-0).

Oui,Sonny Colbrelli a remporté, dimanche, la 118e édition de Paris-Roubaix, à l’issue d’un sprint final où il aura repris Florian Vermeersch dans les derniers mètres et dominé Mathieu van der Poel.

Oui, le boxeur français Tony Yoka pourrait perdre sa médaille d’or obtenue aux Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Mais il s’est passé d’autres choses ce week-end, que vous avez peut-être manquées.

Les trois leçons du week-end

  • Le grand chelem, tu empêcheras

C’était, samedi, le baisser de rideau d’un Rugby Championship déjà acquis pour la Nouvelle-Zélande. Mais une rencontre entre l’Afrique du Sud et les All Blacks ne peut jamais rester anodine. Une semaine après le centième rendez-vous – pauvre en jeu – entre ces deux monstres du rugby mondial, le spectacle était au rendez-vous, avec notamment un superbe essai du Sud-Africain Damian de Allende, ou les actions toujours resplendissantes du Néo-Zélandais Beauden Barrett. Les Springboks se sont imposés au bout du suspense (31-29), avec une pénalité inscrite par le demi d’ouverture palois Elton Jantjies. Et privent leurs adversaires d’un grand chelem.

  • Ta légende, tu respecteras

« Je n’oublie pas comment l’année dernière, en présaison, ils m’ont envoyé m’entraîner isolément. (…)Je l’ai déjà dit, ils m’ont fait mal, plus que tout parce que je suis un joueur qui a toujours tout donné à Barcelone, je me suis donné complètement au club. » Luis Suarez est rancunier, mais pas trop. Après son but marqué, samedi soir, contre son ancien club du FC Barcelone (victoire 2-0 de l’Atlético de Madrid), l’attaquant uruguayen n’a pas étalé sa joie, joignant même ses mains en signe de pardon.

Mais le deuxième meilleur buteur de l’histoire du Barça, derrière l’Argentin Lionel Messi, a tout de même tenu à adresser un petit tacle à la direction catalane, en mimant un téléphone. « C’était adressé aux gens qui ont mon numéro, qu’ils sachent qu’il n’a pas changé, que j’utilise toujours le même. Ce n’était pas pour Koeman. C’était une blague que j’avais prévue avec mes enfants », a t-il déclaré. Toujours autant de mordant.

Ohh le tacle de Suarez à Koeman après son but !
L’entraîneur du Barça avait appelé l’attaquant au téléphone pou… https://t.co/gJjiihODJF

— beinsports_FR (@beIN SPORTS)

  • Ta première finale de l’année, tu perdras

Dans un choc générationnel, Gaël Monfils n’a pas pu résister à la fougue de Janik Sinner. Le joueur français de 35 ans, qui disputait dimanche, lors du tournoi de Sofia, sa première finale de l’année, s’est incliné (6-3, 6-4 en 1 heure et 20 minutes), face au joueur italien, déjà vainqueur de l’édition 2020. Breaké d’entrée au premier puis au deuxième set, Gaël Monfils a toujours fait la course derrière le jeune Italien de 20 ans, au 14e rang mondial, sans jamais le rattraper.

La vidéo du week-end

Après sa victoire au sprint lors d’une édition épique de Paris-Roubaix, l’Italien Sonny Colbrelli n’a pas pu contrôler ses larmes, lui qui disputait pour la première fois ce classique du cyclisme.

L’émotion incontrôlable de Sonny Colbrelli !

Victorieux d’un #ParisRoubaix de légende, l’Italien laisse explo… https://t.co/wkcVNZULqK

— francetvsport (@francetvsport)

La décla du week-end

« C’était comme mon père. Quand je suis arrivé à l’OM, j’étais un petit gars du Nord qui arrivait dans un club prestigieux. C’est lui qui est venu me chercher à Bruges, qui m’a donné mes premières responsabilités, qui m’a fait grandir. Mon Bernard Tapie, c’était celui-là, que j’appelais “président”. »

Jean-Pierre Papin, ancien joueur de l’Olympique de Marseille de 1986 à 1992, a rendu hommage à Bernard Tapie, mort ce dimanche 3 octobre. « C’était quelqu’un qui connaissait extrêmement bien les hommes, qui savait parler aux gens. Pour certains, il y avait besoin de coups de bâtons, d’autres de caresses. Pour tous les joueurs, il y avait des mots différents. Il pouvait être sage comme une image comme il pouvait être fou furieux », a-t-il conclu.

La sportive du week-end

En bâtisseuse de l’histoire du cyclisme, Elizabeth Deignan a remporté, samedi, la première édition féminine de Paris-Roubaix. La course pluvieuse et glissante a été dominée par la coureuse britannique, partie seule à 82 kilomètres de l’arrivée, dès le premier secteur pavé. « C’est juste incroyable. Ce scénario n’était pas forcément prévu. En attaquant à 82 kilomètres de la ligne, je pensais être accompagnée. Finalement, j’ai dû faire le boulot seule », a expliqué, très émue, « Lizzie » Deignan. « J’ai poussé tant et plus. J’avais l’avantage, en étant seule, de pouvoir choisir mes trajectoires alors que j’entendais que, derrière moi, les filles accumulaient les chutes », a raconté la lauréate.