Des migrants Haïtiens bloqués à la frontière Brésil-Pérou : l’Église catholique vient à leur rescousse

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Les haitiens, chez eux ou ailleurs dans la jungle du Brésil-Pérou, repoussés violemment par la police. Ki bò pou Aysyen al viv konnia-a ? Question adressée à La Lime de Binuh ?

C’est à peine pensable que des « dirigeants-putchistes » haitiens viennent tout juste de festoyer en plein milieu de la pandémie alors que de nombreux concitoyens deviennent des « juifs errants » ! Pourquoi une telle persistance de BINUH à soutenir un groupe d’individus IRRESPONSABLES avec mention Zéro sur toute la ligne ?

Des centaines de migrants, venant en majorité d’Haïti, ne peuvent entrer sur le sol péruvien en raison de la fermeture des frontières décrétée par le gouvernement dans le cadre de la pandémie de Covid-19. L’Eglise locale exhorte le gouvernement à trouver rapidement une solution, afin d’éviter une escalade de la violence.

Mercredi 17 février 2021 ((rezonodwes.com))–Un climat de tension règne actuellement au Pérou: depuis plusieurs jours, environ 380 migrants, pour la plupart haïtiens, sont bloqués dans leur tentative de passer la frontière pour entrer dans le pays et rejoindre ensuite d’autres destinations. La jonction entre la région brésilienne d’Acre et la région péruvienne de Madre de Dios est particulièrement touchée.

Les autorités de Lima ont en effet fermé et militarisé les frontières dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie. Selon des témoins sur place, les forces de l’ordre repoussent violemment les migrants qui tentent de passer en territoire péruvien.

Trouver «une solution immédiate»

Les autorités locales et l’Église catholique ont réagi face à l’escalade de la violence qui se profile. Le vicariat apostolique de Puerto Maldonado (ville au sud-est du pays), dirigé par Mgr David Martínez de Aguirre Guinea, a par exemple pris la défense des migrants dans un communiqué, appelant à «une solution immédiate à cette situation, en évitant le déclenchement d’un grave conflit social». Réaffirmant que les migrants ne veulent pas rester au Pérou, mais seulement atteindre la région de Tumbes, à la frontière avec l’Équateur, pour continuer ensuite leur voyage, le vicaire apostolique souligne qu’il y a parmi eux «des femmes enceintes, des mineurs et des mères de nouveau-nés». Selon des témoins, eux aussi seraient brutalement traités par les policiers et l’armée péruvienne.

Des moyens pour un transit en sécurité

«Les migrants ne demandent pas à bénéficier de l’aide sociale du Pérou, écrit Mgr de Aguirre Guinea, ils demandent seulement la permission de transiter par notre pays», et «si le gouvernement national facilite le passage et les moyens de transport, ils se disent eux-mêmes prêts à payer pour ces services». Le prélat rappelle les principes évangéliques et cite aussi l’encyclique Fratelli tutti du Pape François, invitant à «délaisser les préjugés qui nous font voir ces personnes comme des étrangers et des porteurs de risques potentiels», et non comme «des frères et des sœurs, membres d’une seule famille humaine, souffrant d’une situation critique nécessitant notre aide et une réponse immédiate».

En outre, le vicaire apostolique souligne que dans la zone frontalière d’Iñapari, le gouvernement régional dispose des infrastructures nécessaires pour que les migrants passent un test de détection du Covid-19. Cet «acte humanitaire» peut être «mené à bien, sans mettre en danger la santé publique nationale», assure-t-il. D’où l’appel final du prélat à ce que toutes les autorités, à tous les niveaux, trouvent «une façon de répondre à cette urgence, en évitant un grave conflit social qui viendrait s’ajouter à de sérieux problèmes déjà existants».

source : Vatican News Service – IP

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